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Rencontres d'écologie anticapitaliste du 6 au 9 avril 2023 à Marseille

Atelier de production collective d’un fanzine sur les transformations urbaines

Posted on 2023/04/02 by cycleecologiemarseille

Le Fonds documentaire sur la Gentrification de Marseille est un outil de collecte de divers objets d’édités présentant des perspectives plurielles sur la transformation urbaine, telles que la touristification, la ségrégation spatiale, la prétendue « crise » du logement, ou encore l’émergence du fantasme d’une « ville connectée ». Dans le cadre de cet atelier, les participant.es seront invité.es à puiser dans le Fonds afin de s’interroger collectivement sur leur trajectoires d’habitation et sur leurs espaces perçus et vécus. Les matériaux ainsi prélevés et les savoirs partagés au cours des échanges seront ensuite assemblés sous la forme d’une brochure qui pourra elle-même être imprimée à l’issue de l’atelier. 

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Projection de Cajibío et de Voix croisées.
Nos peurs politiques : pensées et pratiques de l’autodéfense affective

La mer monte, deuxième édition.

Alors que la mer est un cimetière et une déchetterie à ciel ouvert et que nos peurs sont aussi brûlantes que les flammes qui dévastent nos forêts, mettons-nous en action. 

La mer monte est un cycle de réflexions sur l'écologie politique. Conférences, ciné-débats, balade urbaine, cercle de paroles, bouffes, projection, théatre. 

Nous voulons nous outiller parce que nous pensons que la fin du monde est souhaitable. La fin de ce monde de bétonnisation des friches, d'artificialisation des terres agricoles, d'assèchement des rivières et d'accaparement de l'eau. La fin des dos cassés et des cancers généralisés, des soins bas de gamme et de la pharmaindustrie s'enrichissant sans scrupules sur le malheur des autres. La fin du monde des Etats et de ses dirigeant·e·s qui appelent sans cesse à la responsabilité individuelle et à la culpabilisation pour masquer leur désir frénétique d'accumulation. 

Penser l'écologie est alors pour nous surtout penser ce qui nous lie à ce qui nous entoure, ce qui nous met en mouvement et ce qui nous paralyse. 

C'est se mettre en lutte pour se confronter à nos sensibilités, et les potentialiser: la peur de la  catastrophe climatique n'est pas un signe de faiblesse d'esprit mais bien au contraire une arme politique puissante. Pour identifier les ennemis qui souhaitent faire perdurer encore bien plus longtemps leur monde vétuste. Ceux qui promeuvent une Marseille dans laquelle l'écologie est une ségrégation sociale  de plus, privilège des magasins bio et du boulot en vélo. Dans laquelle des milliers d'ouvriers du BTP subissant le racisme ardent du gouvernement, fourmillent sur les chantiers du nouveau quartier d'affaires Euroméditerrannée ou du prochain immeuble en rénovation, vidé de ses habitant·e·s pour y faire des Air BnB. 

Penser l'écologie politique c'est aussi chercher à comprendre les enjeux, s'approprier certaines questions qui nous échappent : des usages de l'eau au sentiment de dépossession qui nous habite, nous voulons avoir plus de prise sur les choses. 

Le monde pour lequel nous luttons est sans entreprises coloniales et sans frontières. Chacun·e, chaque être, y bouge comme il ou elle veut. Les apprentissages et inspirations circulent. Certain·e·s ont, individuellement ou collectivement, déjà vécu la fin de leur monde, ou déjà installé leur nouveau monde, nous souhaitons en savoir plus. 

C'est la force du partage et du collectif qui permet souvent de trouver des manières d'aborder ces thèmes sous un angle impromptu. C'est en cela que consiste le but de cette deuxième édition de la mer monte: tester des formats d'élaboration de pensée commune afin d'affronter quelques unes des grandes questions qui traversent notre actualité en s'inspirant de celles et ceux qui souhaitent mettre en crise les schémas politiques dévastateurs.

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