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Rencontres d'écologie anticapitaliste du 6 au 9 avril 2023 à Marseille

Pour une écologie solidaire : Tisser des réseaux entre les villes et les campagnes

Posted on 2021/12/24 - 2022/01/06 by cycleecologiemarseille

Le 16 janvier 2022 à 14h à La Dar (127 rue d’Aubagne, 13006 Marseille)

Comment parler d’écologie dans une ville où la précarité est si répandue que l’accès au mode de vie proposé par la transition écologique est un privilège évident. Passer le confinement hors des villes, manger mieux pour être en bonne santé… Comment faire pour donner accès aux personnes les plus précaires à une alimentation de qualité ou à des lieux en dehors des villes.

Rencontre et discussion croisée avec des personnes impliquées dans les réseaux de solidarité de banlieue parisienne. Il s’agira de poser les enjeux autour de l’aide alimentaire et du confinement, défricher en quoi les questions d’alimentation sont devenues centrales et comment elles ont transformé tant les collectifs que leurs alliances. Parce que connaitre le réel c’est se donner des armes, sera abordée une enquête menée sur l’aide alimentaire et sur les réseaux de solidarité.

Il n’est pas rare pour beaucoup de personnes ayant quitté leur pays de se retrouver dans un dilemme : vendre la parcelle familiale pour se créer une opportunité en Europe. Il est régulier que ces personnes une fois ici travaillent dans le BTP, le ménage, la sécurité ou la cuisine qui sont de grands pourvoyeurs d’emploi. Sera donc aussi évoqué le projet A4 dont l’objectif premier est de construire une dynamique d’accueil, de formation et d’accès au travail pour des personnes avec ou sans papiers, qu’ils/elles soient urbaines ou rurales.

 


 

 

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Benoît Dauguet, Mesures contre nature. Mythes et rouages de la compensation
Pierre Madelin : La tentation écofasciste

La mer monte, deuxième édition.

Alors que la mer est un cimetière et une déchetterie à ciel ouvert et que nos peurs sont aussi brûlantes que les flammes qui dévastent nos forêts, mettons-nous en action. 

La mer monte est un cycle de réflexions sur l'écologie politique. Conférences, ciné-débats, balade urbaine, cercle de paroles, bouffes, projection, théatre. 

Nous voulons nous outiller parce que nous pensons que la fin du monde est souhaitable. La fin de ce monde de bétonnisation des friches, d'artificialisation des terres agricoles, d'assèchement des rivières et d'accaparement de l'eau. La fin des dos cassés et des cancers généralisés, des soins bas de gamme et de la pharmaindustrie s'enrichissant sans scrupules sur le malheur des autres. La fin du monde des Etats et de ses dirigeant·e·s qui appelent sans cesse à la responsabilité individuelle et à la culpabilisation pour masquer leur désir frénétique d'accumulation. 

Penser l'écologie est alors pour nous surtout penser ce qui nous lie à ce qui nous entoure, ce qui nous met en mouvement et ce qui nous paralyse. 

C'est se mettre en lutte pour se confronter à nos sensibilités, et les potentialiser: la peur de la  catastrophe climatique n'est pas un signe de faiblesse d'esprit mais bien au contraire une arme politique puissante. Pour identifier les ennemis qui souhaitent faire perdurer encore bien plus longtemps leur monde vétuste. Ceux qui promeuvent une Marseille dans laquelle l'écologie est une ségrégation sociale  de plus, privilège des magasins bio et du boulot en vélo. Dans laquelle des milliers d'ouvriers du BTP subissant le racisme ardent du gouvernement, fourmillent sur les chantiers du nouveau quartier d'affaires Euroméditerrannée ou du prochain immeuble en rénovation, vidé de ses habitant·e·s pour y faire des Air BnB. 

Penser l'écologie politique c'est aussi chercher à comprendre les enjeux, s'approprier certaines questions qui nous échappent : des usages de l'eau au sentiment de dépossession qui nous habite, nous voulons avoir plus de prise sur les choses. 

Le monde pour lequel nous luttons est sans entreprises coloniales et sans frontières. Chacun·e, chaque être, y bouge comme il ou elle veut. Les apprentissages et inspirations circulent. Certain·e·s ont, individuellement ou collectivement, déjà vécu la fin de leur monde, ou déjà installé leur nouveau monde, nous souhaitons en savoir plus. 

C'est la force du partage et du collectif qui permet souvent de trouver des manières d'aborder ces thèmes sous un angle impromptu. C'est en cela que consiste le but de cette deuxième édition de la mer monte: tester des formats d'élaboration de pensée commune afin d'affronter quelques unes des grandes questions qui traversent notre actualité en s'inspirant de celles et ceux qui souhaitent mettre en crise les schémas politiques dévastateurs.

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