Skip to content

Rencontres d'écologie anticapitaliste du 6 au 9 avril 2023 à Marseille

Quartier libre des Lentillères

Posted on 2021/12/24 - 2021/12/26 by cycleecologiemarseille

Le 11 février 2022 à 14h à la ZAP de Pertuis (rue du Gourre d’Aure, 84120 Pertuis)

Le quartier libre des Lentillères est né d’une manifestation fourche en main en 2010, à Dijon, à l’issue de laquelle une centaine de personnes a défriché puis cultivé des terres de qualité à l’abandon menacées par un projet immobilier. De là est né le Pot’Col’Le, une dynamique ouverte et collective de jardinage basée sur l’échange de savoirs. Le Jardin des Maraichères, géré de manière non salariée, permet d’alimenter des marchés hebdomadaires non lucratif à prix libre. À la croisée de ces deux grandes parcelles, s’entremêlent des dizaines de petits jardins familiaux. Au milieu de tout ça, des fermes occupées, une dynamique de construction de cabanes et d’entretien de lieux ouverts à tous et à toutes pour la promenade, pour des ateliers d’échanges de savoirs divers et variés, des concerts ou des fêtes atypiques. De tout ça naît un quartier bigarré, des collectifs mélangés nourris par plusieurs centaines de personnes.

Cependant toutes ces dynamiques sont menacées : la SPLAAD (Société Publique Locale d’Aménagement de l’Agglomération Dijonnaise) et le Grand Dijon veulent détruire cette ébullition créatrice qui produit un quartier tel que nous voulons le vivre, hors des cadres établis, pour le remplacer par un projet immobilier d « éco quartier » : l’« écocité des maraîchers ». La première phase de construction a commencé sur la parcelle industrielle des anciens abattoirs, mais nous continuerons à nous opposer aux travaux de la deuxième phase de construction qui concerne le Quartier libre des Lentillères. Nous sommes plus que jamais déterminé-e-s à lutter pour que la solidarité l’emporte sur le business. Rejoignez nous !

Plus d’infos sur https://lentilleres.potager.org/

Posted in Description des événements

Navigation de l’article

Reprises de terre
Atelier d’anticipation

La mer monte, deuxième édition.

Alors que la mer est un cimetière et une déchetterie à ciel ouvert et que nos peurs sont aussi brûlantes que les flammes qui dévastent nos forêts, mettons-nous en action. 

La mer monte est un cycle de réflexions sur l'écologie politique. Conférences, ciné-débats, balade urbaine, cercle de paroles, bouffes, projection, théatre. 

Nous voulons nous outiller parce que nous pensons que la fin du monde est souhaitable. La fin de ce monde de bétonnisation des friches, d'artificialisation des terres agricoles, d'assèchement des rivières et d'accaparement de l'eau. La fin des dos cassés et des cancers généralisés, des soins bas de gamme et de la pharmaindustrie s'enrichissant sans scrupules sur le malheur des autres. La fin du monde des Etats et de ses dirigeant·e·s qui appelent sans cesse à la responsabilité individuelle et à la culpabilisation pour masquer leur désir frénétique d'accumulation. 

Penser l'écologie est alors pour nous surtout penser ce qui nous lie à ce qui nous entoure, ce qui nous met en mouvement et ce qui nous paralyse. 

C'est se mettre en lutte pour se confronter à nos sensibilités, et les potentialiser: la peur de la  catastrophe climatique n'est pas un signe de faiblesse d'esprit mais bien au contraire une arme politique puissante. Pour identifier les ennemis qui souhaitent faire perdurer encore bien plus longtemps leur monde vétuste. Ceux qui promeuvent une Marseille dans laquelle l'écologie est une ségrégation sociale  de plus, privilège des magasins bio et du boulot en vélo. Dans laquelle des milliers d'ouvriers du BTP subissant le racisme ardent du gouvernement, fourmillent sur les chantiers du nouveau quartier d'affaires Euroméditerrannée ou du prochain immeuble en rénovation, vidé de ses habitant·e·s pour y faire des Air BnB. 

Penser l'écologie politique c'est aussi chercher à comprendre les enjeux, s'approprier certaines questions qui nous échappent : des usages de l'eau au sentiment de dépossession qui nous habite, nous voulons avoir plus de prise sur les choses. 

Le monde pour lequel nous luttons est sans entreprises coloniales et sans frontières. Chacun·e, chaque être, y bouge comme il ou elle veut. Les apprentissages et inspirations circulent. Certain·e·s ont, individuellement ou collectivement, déjà vécu la fin de leur monde, ou déjà installé leur nouveau monde, nous souhaitons en savoir plus. 

C'est la force du partage et du collectif qui permet souvent de trouver des manières d'aborder ces thèmes sous un angle impromptu. C'est en cela que consiste le but de cette deuxième édition de la mer monte: tester des formats d'élaboration de pensée commune afin d'affronter quelques unes des grandes questions qui traversent notre actualité en s'inspirant de celles et ceux qui souhaitent mettre en crise les schémas politiques dévastateurs.

Proudly powered by WordPress | Theme: micro, developed by DevriX.