Le 10 février 2022 à 20h30 à La Dar (127 rue d’Aubagne, 13006 Marseille)
Deux, trois histoires ou plus racontées par Ernest Riton Ernest et Simier Tesson.
La crise écologique est globale. Le capitalisme est mondial. Le temps des colonies ne s’est jamais fini. Le patriarcat impose ses désirs morbides. Le quotidien est saturé de rapports de domination. Paraît-il que l’apocalypse est pour demain.
Bref, la chienlit est partout, le chiendent se fait la malle et le pissenlit n’est plus aussi fringuant que lors de nos grandes virées dans les vallées verdoyantes de l’enfance. Fait qu’on n’est pas sorti de l’auberge.
Quoique.
Car s’il est vrai qu’on retournera pas la situation planétaire sans un minimum d’organisation collective à même d’élaborer une internationale sensible capable d’assumer les conflits de notre temps, il peut être bon d’écouter des petites histoires singulières. Alors, dans l’intimité des cataclysmes qui nous traversent on peut entendre que la vie, le vivant, la vivante bat toujours son plein, déjouant le vide abyssale des tombes autoproclamées du nihilisme. De là, émergent parfois des contes contemporains, ressemblant à s’y méprendre à ceux de nos grands-mères et autres ancien.ne.s à ceci près que nous avons longtemps eu l’injuste réputation d’être une génération désabusée née au coeur de la Fin de l’Histoire, ce chapitre palpitant de l’aventure humaine.
Pour tout vous dire rien n’est encore écrit et tout ce grand verbiage est surtout là pour informer d’une chose : le 13 février 2022 aura lieu un moment dit de « performance artistique » préparé seulement quelques jours avant dans le secret d’un atelier d’écriture et de théâtre (peut être même d’acrobatie). ça sera peut-être bancal, ça n’aura pas les moyens d’une production hollywoodienne ni même d’un projet subventionné par le Ministère de la Culture, ça risque d’avoir l’allure de nos joies et de nos désarrois. Surtout, et par le diable de nos récits partagés, ça tentera de vous émouvoir.